Marina Bogard, candidate remplaçante sur le canton Rezé 2

Marina Bogard est candidate remplaçante sur le canton Rezé 2 pour les élections départementales - Rezé Citoyenne.
Marina Bogard candidate remplaçante départementales 2021 canton rezé 2

Marina a 56 ans. Elle a emménagé à Rezé il y a 25 ans à la faveur d’une mutation  professionnelle, après avoir passé son enfance à Rennes, puis le début de sa vie active à Angers. Elle n’en est jamais repartie. Elle aurait pu atterrir n’importe où sur  l’agglomération nantaise… et le hasard l’a posée à Rezé. Y rester, par contre, est un  choix assumé. « Je me suis très vite sentie chez moi ici. En repartir n’a jamais été  une option ! », confie-t-elle. 

Vous la croiserez sans doute dans les couloirs de la médiathèque et vidéothèque  Diderot, qu’elle arpente régulièrement, ou sur les pistes cyclables de la ville, qu’elle  utilise quotidiennement pour rejoindre son travail…  

Son parcours professionnel est placé sous le signe de la constance. Marina travaille  toujours dans la mutuelle d’assurance de ses débuts, et y a gravi les échelons.  Après avoir commencé comme assistante commerciale, elle est ensuite devenue  assistante de direction, et est aujourd’hui responsable des « moyens généraux ». Évoluer dans une structure qu’elle connaît bien lui a permis d’explorer plusieurs  aspects de la vie en entreprise. Dans les années 2000, elle devient responsable et  représentante des élus du comité d’entreprise. Elle s’occupe, dès le début de sa mission, du groupe chargé de travailler sur l’égalité femme-homme.  

Et à l’époque, ce n’est que le début des réflexions sur ce sujet au sein des entreprises,  la tâche n’est pas aisée. En tant que responsable du groupe, elle s’attache à défendre  les droits de toutes et tous pour supprimer les inégalités. En se basant sur les  statistiques mises en lumière par le rapport annuel, elle fait le constat cuisant qu’à  partir d’un certain niveau hiérarchique, les femmes ne sont plus présentes au  tableau, comme dans bon nombre de structures similaires. Son groupe  s’attachera à actionner tous les leviers possibles pour leur ouvrir des portes  jusqu’ici restées closes. Et ce n’est pas une mince affaire ! Les clichés sur la place  des femmes, leur volonté de gravir les échelons, leur compétence égale à celle des  hommes, tout cela est bien assis sur des poncifs patriarcaux. Et ce n’était le début du  combat… « La cause des femmes, pour moi, a toujours été la cause des hommes  aussi. Je n’ai jamais milité pour une suprématie féminine. La question du genre ne  doit pas interférer avec la place professionnelle de chacun. Les injustices liées aux  inégalités de traitement entre femmes et hommes m’ont toujours révoltée, et ce dès  le plus jeune âge ! Au niveau syndical aussi, il y aurait beaucoup à redire sur la  place des femmes. » 

Prendre ainsi une place prépondérante dans son comité d’entreprise l’a forgée au  collectif. « Cela m’a ouverte au dialogue social et m’a permis de porter une voix  collective en faisant avancer la cause des collaborateurs, en veillant au bien-être des salariés, tout en faisant avec les réalités économiques et sociétales. » 

Parallèlement à son parcours professionnel, Marina s’inscrit très vite dans les  associations de son quartier. Elle trouve dans l’associatif de proximité les valeurs  qu’elle souhaite défendre activement : développer le lien social avec les  habitants, toutes générations confondues, organiser des évènements, connaître  son quartier, faire circuler l’information entre habitants et collectivités, tout cela  la passionne. Elle s’investit tout d’abord au sein de l’association « Confluence Loire  et Sèvre » qui, à ses débuts, outre le but de faire vivre son quartier, s’occupe de  défendre la préservation de l’environnement. Fervente adepte des mobilités douces,  c’est un sujet dont elle se sent proche. 

Elle devient ensuite présidente de l’association « Les agités d’la cale », qui l’ouvre à une autre dimension : celle de promouvoir la culture auprès de tous, sous toutes ses  formes, en restant accessible financièrement à toutes les franges de la population.  « Cette aventure est née d’un groupe d’amis, qui, par le collectif, se sont sentis plus  forts pour réaliser leurs rêves, valoriser leur quartier, faire descendre un bout de  culture dans la rue, et rassembler toutes les générations autour d’un évènement. Je  crois en la force du collectif pour aller vers l’autre, écouter, et développer les  solidarités. Ces expériences associatives ont nourri ma volonté de participer à  l’action collective. C’est tout naturellement que je me suis retrouvée dans les  valeurs portées par Rezé Citoyenne, et que je m’engage comme candidate aux  élections départementales. »