Si on parlait concret : Végétaliser les toits à fort potentiel
La ville doit s’adapter aux changements climatiques et diminuer la consommation énergétique des bâtiments.
Nous tenons à renforcer la biodiversité et optimiser la gestion des eaux pluviales.
Évaluer les principales contraintes techniques
La mise en place d’un système de végétalisation sur des bâtiments existants est soumis à des contraintes techniques. Il s’agira de les répertorier, les identifier et les soumettre à expertise.
Recenser les toits à fort potentiel
Nous établirons un diagnostic précis grâce au recensement des toitures-terrasse représentant un fort potentiel de végétalisation : des toitures plates formant une surface dégagée et dont le matériau de structure est principalement une dalle en béton armé avec une couche de graviers, pouvant supporter la surcharge représentée par la mise en œuvre d’un complexe de végétalisation.
Identifier les propriétaires
Qui sont-ils ?
Les bailleurs sociaux, le patrimoine public, les grandes surfaces, les particuliers…
Communication
Nous lancerons une campagne d’information et de sensibilisation auprès des propriétaires sus-nommés des toits à fort potentiel, portant sur les bienfaits de la végétalisation, le coût, les aides possibles, les possibilités liées à la sur-élévation des bâtiments.
Équipements publics
Nous mettrons en place une politique de création de toitures-terrasse végétalisées pour chaque projet d’équipement public nouveau ou de réfection d’étanchéité des toitures gravillonnées des équipements publics existants.
Nous nous appuierons sur la loi pour la reconquête de la biodiversité : Tous les bâtiments commerciaux ayant déposé une demande de permis de construire après le 1er mars 2017 sont obligés d’installer, au moins sur une partie de leur toiture un procédé de production d’énergies renouvelables (comme des panneaux photovoltaïques) ou un système de végétalisation qui garantit l’efficacité thermique estivale et l’isolation du bâtiment, et favorise la préservation et la reconquête de la biodiversité.
Le projet sera suivi et géré par les services de l’urbanisme. Nous défendrons auprès du département et de la région la mise en place d’une subvention, qui pourrait remplacer celle sur la climatisation.
Nous veillerons à ce que la qualité des matériaux choisis n’entravent pas la qualité des eaux pluviales en sortie de toitures végétalisées. Le coût est estimé entre 150 et 300 € le m² végétalisé. Par la mise en place de ce projet, nous réduirons le coût de gestion des eaux usées.
La végétalisation des toits pose une pierre supplémentaire à l’édifice d’une ville plus verte …
La version brochure à consulter en cliquant ici :