Focus sur l'action sociale

L’axe 3 de notre programme s’appuie sur la nécessité d’une ville inclusive, pour permettre à chacun d’exercer pleinement sa citoyenneté. En cette période de sortie de crise, nous sommes plus que jamais prêts à défendre les valeurs de partage, de solidarité et de justice sociale inscrites dans notre projet.

Cibler les besoins pour être efficace et précis.

L’action sociale est la mission dévolue aux départements, et l’État a décidé d’un certain nombre de fonds d’aide à allouer à différentes populations et à différents secteurs.

Rôle de la ville :

• Mettre à plat ces dispositifs, étudier leur mise en œuvre et accompagner les bénéficiaires. L’accompagnement, la médiation sociale sont indispensables pour favoriser l’accessibilité aux droits de chacun : beaucoup de bénéficiaires potentiels des droits sociaux n’activent pas les dispositifs dont ils pourraient bénéficier par difficulté d’accès, et par un abord trop complexe des démarches à effectuer.

Dans ce contexte de multiplication des aides, il importe d’être encore plus présent, d’informer, de bien connaître et d’accompagner les bénéficiaires potentiels.

• Cibler les manques pour agir à bon escient et proposer des solutions portées cette fois par la ville. Nous accompagnerons le développement du rôle de l’épicerie sociale.
  Il existe peu d’actions dans le domaine alimentaire, l’accès aux produits sains et traçables par exemple, alors qu’il existe des dispositifs d’aide au paiement des loyers, aux factures d’énergie…

Donner aux projets d’aménagement et de construction une fonction inclusive, pour améliorer le pouvoir d’achat, en particulier des plus fragiles économiquement

• Créer des espaces de jardinage supplémentaires, ou des vergers partagés.
• Rechercher des solutions pour réduire les consommations en fluides (eau, électricité…) pour réduire les charges dans le budget des ménages.

Les bailleurs sociaux ont déjà pris en compte cette préoccupation et nous les encouragerons à continuer, en particulier dans le cadre de Nantes Métropole et des partenariats conduits avec eux. Mais ces préoccupations sont encore peu présentes dans les projets du secteur de l’immobilier traditionnel. Nous les inciterons à le faire lors des demandes de droit à construire et à aménager.

Réduire la fracture numérique

La fracture numérique est une réalité : elle a touché les plus démunis, les personnes seules, les personnes âgées particulièrement, et les élèves dont les parents ne pouvaient assumer la charge financière du numérique. Nous nous devons de réagir face à cette situation préoccupante, qui isole plus encore les populations peu intégrées socialement.

Nos propositions :

• Favoriser l’accessibilité numérique dans l’espace public et les équipements de la ville.
• Développer l’accompagnement à l’usage du numérique au sein de nos équipements.

La place du numérique dans les logements :

• Amorcer la création d’un service municipal numérique gratuit, réfléchir à un partenariat avec les structures de reconditionnement des ordinateurs pour réduire les coûts d’acquisition.

Accompagner les initiatives solidaires citoyennes

Lors du confinement, ce sont les initiatives de voisinage, d’attention à l’autre, qui ont bien souvent permis à certaines personnes de s’en sortir. Ce sont aussi des initiatives associatives, ou de commerçants. Le rôle de la ville est aussi de soutenir les actions solidaires initiées par les citoyens et les acteurs du territoire.

Quelques points forts de notre programme :

• La création d’une maison des associations, vecteur de liens transversaux, permettra une visibilité des actions associatives, et le cas échéant, permettra à la ville d’aider ponctuellement des actions exceptionnelles liées au contexte sociétal.
• L’accompagnement au développement des commerces de proximité sera gage de liens sociaux resserrés dans les quartiers.
• La création d’un service municipal dédié à l’accompagnement de l’économie circulaire et solidaire permettra de donner une place plus importante aux échanges et à l’économie des circuits courts.